• Ils se sont retrouvés le bec dans l'eau.

    Envoyé par : Stéphane CORBION
    Date : 14/10/2006 à 22:51
    Sujet : Le sens du vent

    J'ai un doute... lorsque je constate la profondeur de l'engagement de Laurent Fabius et la cohérence des positions de Dominique Strauss-Kahn... pourquoi les cadres du parti sont, en majorité, derrière Ségolène ?... ne me dites pas que les sondages sont la promesse de postes à pourvoir..!?!!?.


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  • En ces temps de crise, il serait pertinent de définir ce qu'est être de gauche.

     

    En lien ci dessous, un débat qui peut alimenter la réflexion.

    files.me.com/scorbion/48m780.mp3

     

    Cette écoute m'a donné l'envie de mettre par écrit mes réflexions.

     Je pense qu'être de gauche c'est être pour l'égalité. Il reste à définir l'égalité. Ce n'est sûrement pas l'égalité des chances, dernière formulation en date trouvée par la sociale démocratie et utilisée par le PS. Le Loto, parfaite illustration de cette égalité des chances, est emblématique de la plus grande des inégalités puisque, à terme, tous perdent au profit d'un seul.

     L'égalité extrême c'est l'égalité de valeur. Un homme en vaut un autre, quelque soit la disparité des compétences et des excellences. Une étude en cours montre que la place de leader, ou de suiveur, résulte du rôle interactif de chacun et, plus intéressant encore, cela vaut aussi pour le niveau d'excellence de la tenue de ces rôles. Cela conforte mon idée qu'il  y a autant de valeur à être suiveur que leader, l'excellence des compétences se tenant dans le collectif.

     Ainsi l'égalité est parfaitement compatible avec la différence mais pose la question du mérite, notion qui a porté Sarkozy au pouvoir. Dans un monde où l'argent fait les rois, ne pas établir de relation entre la valeur d'une personne et son mérite doit nous conduire à avancer l'idéal de la parité des revenus.

     Ce serait une révolution.... et pourtant... en matière de santé, c'est bien l'idéal d'égalité de traitement qui est avancé, quand bien même la personne ne le mériterait pas par un comportement à risque.


    Une autre étude sur la même valeur :

    Christophe Dejours, titulaire de la chaire psychanalyse-santé-travail au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)

     Il y a trente ou quarante ans, le harcèlement, les injustices existaient, mais il n'y avait pas de suicides au travail. Leur  apparition est liée à la déstructuration des solidarités entre les salariés. Celles-ci ont été broyées par l'évaluation  individuelle des performances, qui crée de la concurrence entre les gens, de la haine même. Cette évaluation doit être  remise en question, et je connais des entreprises qui le font. Il faut se réinterroger sur ce qu'est le travail collectif, la  coopération. Cette dernière passe par l'instauration de règles de métier, qui organisent le "vivre ensemble".

     


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