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Le témoignage de Coluche
" C'est vrai, c'est ingrat la police parce que, par exemple, parce que je vois, parce que les gens, ils nous aime pas. C'est con parce que nous, on est là pour les protéger. Eh bah, remarquez, les gens, plus il y a de flics autours d'eux, plus ils ont peurs. C'est flagrant, c'est dans les manifs, les gens, ils ont peurs, hein parce que nous ont est là, Bon. Eh on est obligé de taper Hein, on le fait pas pour le plaisir Hein, on est obligé Hein. Et en plus on est obligé de faire gaffe parce qu'il y a les fils des gradés, ils ont les cheveux long, on ne les reconnait pas et puis, il y a les appariteurs, c'est les mecs payé par la police en civil. Ils cassent des carreaux après on dit que c'est les étudiants tous ça, alors on est obligé de faire vachement gaffe. Eh bah dit, tu vois pas qu'on tape sur la gueule d'un flic, Eh. Oh la vache, la crise Eh. Et une fois c'est arrivé, on a tape sur un flic. Oh la crise Eh, ils ont dit que c'était une bavure, t'aurais vu la gueule de la bavure Eh. Moi ça m'a passé l'envie de baver. Ah je bave plus maintenant impeccable. Non mais on est une bande de jeune on se fend la gueule. "
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Critiqué par l'aile droite du PS, Benoît Hamon s'explique... et riposte
22/10/2010 à 19h57 - mis à jour le 23/10/2010 à 13h00 - Le Post -
Son éventuelle rencontre avec Chavez, sa position sur les retraites et le clan DSK, les soucis causés à Aubry... Sur Le Post, le porte-parole du PS s'explique.
À quoi joue Benoît Hamon ? Le porte-parole du PS sème le trouble au sein de son propre parti. Les strauss-kahniens l'attaquent, la patronne des socialistes Martine Aubry se retrouve dans l'embarras.
Benoit Hamon | MAXPPP
La raison : mardi, interrogé sur RTL sur les retraites, Hamon s'est démarqué de la position du parti sur l'allongement de la durée de cotisation. Alors que le PS a acté les 41,5 ans de cotisation à l'horizon 2020 prévus dans la réforme Fillon de 2003, celui qui représente l'aile gauche du PS a affirmé qu'en cas de victoire en 2012, la gauche mettra "en débat" cette question.
Le soir même, devant le bureau national du PS, alors que les strauss-kahniens tentent de faire son procès, Martine Aubry a choisi de ne pas le désavouer, appelant à ne pas se désunir, souligne Le Monde. Et jeudi, elle a dû faire une mise au point en réaffirmant la position du PS.
Du coup, l'aile droite du PS a porté ses critiques dans les médias. Jeudi, surFrance Inter, Manuel Valls a qualifié de "faute politique" la sortie de Hamon. Et vendredi, au tour des partisans de Dominique Strauss-Kahn. Jean-Marie Le Guen estime dans Le Parisien que le PS n'a pas à "courir après Mélenchon" (article payant). Marisol Touraine, chargée des retraites, lâche sur Public Sénat que "tout ce qui vient susciter le doute sur la cohérence d'ensemble" du projet du PS sur les retraites "est mal venu".
Ce n'est pas la première fois que Benoît Hamon s'attire les foudres de l'aile droite du PS. Déjà, en septembre, son meeting commun avec Olivier Besancenot du NPA avait été dénoncé en interne par les partisans d'une ligne sociale-démocrate (Lire l'article sur le sujet : "Hamon se rapproche de Besancenot: Moscovici et Collomb confient leur 'malaise'").
Au PS, les adversaires de Benoît Hamon le suspectent de se positionner pour les primaires. "Hamon veut se présenter contre Dominique Strauss-Kahn et tenter de rassembler la gauche de la gauche. Il tente de coller aux manifestants pour ne pas laisser le seul espace à Jean-Luc Mélenchon. Ce qui est gênant pour le PS, c'est qu'on ne sait pas s'il s'exprime en tant que futur candidat ou en tant que porte-parole. Martine Aubry doit éclaircir cette question", enrage un socialiste dans un article du Monde intitulé "Benoît Hamon met en difficulté le Parti socialiste sur les retraites".
Et vendredi, Europe 1 annonce dans sa rubrique "Le buzz politique" (son toujours pas mis en ligne, vendredi, à 19h45) que Benoît Hamon s'apprêterait à effectuer une visite au Vénézuéla pour voir... Hugo Chavez. De quoi énerver encore plus ses détracteurs...
Contacté par Le Post, Benoît Hamon s'explique en n'éludant (presque) aucun sujet.
Sur son éventuelle visite au Vénézuéla pour voir Hugo Chavez :
Benoît Hamon assure que ce déplacement "n'est pas encore confirmé". "J'ai reçu plusieurs invitations pour des visites à l'étranger, dont une au Vénézuéla, en Equateur ou au Québec", explique-t-il au Post. Mais s'il y va, va-t-il rencontrer Chavez ? "J'ai très envie d'aller voir tout le monde et si je vais là-bas, je vais évidemment rencontrer le président vénézuélien", assure-t-il.
"Je ne vais pas dire non car cela ferait réagir les strauss-kahniens", ironise-t-il. Avant de lancer, sûr de lui : "Je vois mal qui va me faire le reproche d'aller voir un dirigeant de gauche..."
Le porte-parole du PS explique par ailleurs que si certains aspects de la politique du président socialiste vénézuélien lui paraissent "intéressants", comme son "expérience économique et monétaire", il ne partage pas la proximité d'Hugo Chavez avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, l'attribution du coup d'Etat en Equateur aux Etats-Unis ou "ce qu'il fait sur la presse".Sur sa position sur les retraites et les remous que cela cause au PS :
"Ça ne m'empêche pas d'être unitaire", assure-t-il. "Ce n'est pas pour jouer ma propre partition. J'essaie de placer le PS dans une position optimale pour 2012", explique au Post Benoît Hamon.
Avant de se montrer un peu plus virulent : "Mon objectif, c'est que le PS prenne en compte les aspirations des classes populaires. Des fois, au PS, je sens plus la tentation d'être crédible par rapport aux agences de notation, que par rapport aux salariés."
Que pense-t-il des critiques des strauss-kahniens ? "Ça ne m'a pas bouleversé", ironise-t-il. Avant de lâcher avec le sourire : "La prochaine fois que Le Guen et Valls participeront à un colloque du club de Copé, 'Génération France', je me souviendrai d'eux..." "Être social-démocrate, ça ne veut pas dire être social-libéral", selon lui. Et quand on lui demande s'il redoute un retour de DSK, il ne préfère pas répondre...
Et Martine Aubry ? II l'a bien plongée dans l'embarras... "Je ne dis pas qu'elle n'aurait pas préféré que cela ne se passe pas... [sa prise de position sur RTL, ndlr]."
Veut-il occuper l'espace à gauche pour ne pas laisser le champ libre à Mélenchon et/ou Besancenot ? Benoît Hamon confirme : "Besancenot et Mélenchon peuvent se faire une belle pelote à gauche si le PS n'est pas assez fort sur les questions économiques et sociales."
En somme, Benoît Hamon entend bien peser sur la ligne de son parti pour qu'elle soit le plus à gauche possible en 2012. Au risque de créer des remous au PS, qui en ce moment, ne jure que par l'unité.----------------------------------------------------------------------Je ne me souviens pas que les militants du PS aient voté pour " acté les 41,5 ans de cotisation à l'horizon 2020 ".Ca va faire comme pour le traité européen... le PS dira OUI... et le peuple dira NON.
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M. Courroye a mené une enquête contre la juge Prévost-Desprez sur la base de relevés téléphoniques de journalistes du "Monde"
AFP/CHARLES PLATIAU
Le procureur Philippe Courroye à Suresnes, le 18 juin 2010.
Le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, a ordonné une enquête pour "violation du secret professionnel" sur la juge Isabelle Prévost-Desprez, saisie d'un supplément d'information dans le volet "abus de faiblesse" de l'affaire Bettencourt.
En s'appuyant sur une plainte pour violation du secret de l'enquête, déposée par Me Georges Kiejman, l'avocat de Liliane Bettencourt, après un article du Monde, le procureur a cherché à prouver que Mme Prévost-Desprez parlait à la presse. Il a chargé la police d'examiner les relevés téléphoniques, les fameuses "fadettes"(factures détaillées) des deux journalistes auteurs de l'article.
Cette enquête devrait asseoir une demande de dessaisissement de la juge. C'est la seconde fois que les relevés de conversations téléphoniques de journalistes sont utilisés, d'abord par la police, aujourd'hui par la justice, pour régler des comptes internes. Alors que le Mondeportait plainte, le 20 septembre, pour violation du secret des sources garanti par la loi, le parquet de Nanterre examinait les fadettes des journalistes, dans des conditions légales discutables.
L'affaire débute après la parution, le 2 septembre, d'un article de Gérard Davet etJacques Follorou, intitulé "Les policiers sont à la recherche des 'petits papiers' de MmeBettencourt". Les policiers de l'inspection générale des services (IGS), à la seule initiative du procureur, ont examiné les fadettes des deux signataires de l'article.
Le procureur de Nanterre a ensuite saisi le procureur général de Versailles d'une procédure pour "violation du secret professionnel", qui vise explicitement sa collègue, sur le fondement de l'article 43 du code de procédure pénale."Lorsque le procureur de la République est saisi de faits mettant en cause, comme auteur ou comme victime, un magistrat (…), le procureur général peut, d'office, (…) transmettre la procédure au procureur de la République auprès du tribunal de grande instance le plus proche du ressort de la cour d'appel."
C'est donc le procureur de Versailles ou de Pontoise qui devra décider s'il faut engager des poursuites contre la magistrate. Parallèlement, et fort de cette plainte, le procureur général de Versailles pourra saisir la Cour de cassation d'une demande de dessaisissement de Mme Prévost-Desprez de l'affaire Bettencourt.
Le Monde datée du 23 octobre
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